1. • Deuxième volet de la trilogie navarraise de Felix Urabayen, Les Centaures des Pyrénées, paru en 1928, est le roman de la contrebande en Pays basque.
   

Né dans une ferme proche de la frontière française Braulio Garmendia débarque à Pampelune fort de son baluchon de paysan et… d’une peseta. Quand on est le plus jeune de la fratrie, que l’on n’est pas champion de pelote, moine ou émigré, il reste pour s’en sortir le gauko lana, la contrebande. Braulio pratique à temps plein cette activité dans laquelle les

Basques s’illustrèrent de manière innée, pourrait-on dire, nécessité faisant loi.

Que l’on ne s’attende pas ici à un récit à l’eau de rose, à une évocation idyllique du Pays basque. Les hommes de ce pays en ont une autre lecture ; les replis de terrain, la chevelure sylvestre de la montagne ne sont que des complices précieux. S’ils font la nique au carabinier ils tombent aussi sous les balles… ou sous le charme de créatures

plus proches de la demi-mondaine que de la rosière.

FÉLIX ANDRÉS URABAYEN GUINDO, est né le 10 juin 1883 à Ultzurrun dans la vallée de Ollo (Navarre). Écrivain et journaliste, il s’engagera politiquement dans le camp républicain durant le conflit espagnol. Condamné à mort par le régime franquiste, la sentence est commuée en une lourde peine de prison. Il meurt à Madrid le 8 février 1943.

Préface de Txomin Laxalt